Une collaboration respectueuse
“Dans ce type de projets, le concept artistique prime. Nous devons y toucher le moins possible. Mais Renato réfléchit aussi pour que ce soit réalisable. Il respecte notre expertise. Cela favorise une communication ouverte et une collaboration respectueuse. J’ai aussi visité l’exposition avec mes enfants. Il est ouvert à ce que nous faisons. Et nous le sommes pour ses œuvres”, s’amuse Maarten Mathijssen.
“Je donne régulièrement des conférences sur mon travail. J’y parle souvent de la collaboration avec Ebema pour le projet Belvédère. Je l’ai toujours trouvée sincère et humaine. L’enthousiasme, la volonté et la confiance sont des éléments importants pour un créateur. Je me suis toujours souvenu de notre relation. C’est pourquoi j’ai trouvé évident de retravailler avec Ebema”, conclut Renato Nicolodi.
A propos de Renato Nicolodi
Renato Nicolodi (°Anderlecht, 1980) a obtenu son diplôme en peinture en 2003 à l’école supérieure Saint-Luc à Bruxelles. Au fil de sa carrière, il s’est progressivement orienté vers la sculpture et l’architecture. Jeune, son grand-père italien a été fait prisonnier par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Il était emprisonné en France et ensuite en Belgique où il a pu s’évader et rallier la résistance. Le petit Renato n’a jamais oublié ces histoires, qui devinrent une source d’inspiration. “Mon grand-père a décrit ces espaces de manière très évocatrice. Sur cette base, j’essaie de créer une architecture archétypale qui soit de tous les temps. Une architecture qui offre de l’espace à la sacralité et à la réflexion. Afin que le spectateur puisse y découvrir sa propre histoire ...”